Ce matin, nous avons rencontrés Johanne Roseberry, une Canadienne qui habite en Allemagne depuis 25 ans. Elle nous a aidé pour fixer notre rencontre avec Enbreeze, une compagnie du groupe Elpro où elle travaille.

Enbreeze est une compagnie qui conceptualise et construit des éoliennes plus petites que celles auxquelles nous sommes habitués. En effet, le rayon des pales est d’environ 5 mètres contrairement aux plus grandes qui mesurent habituellement entre 50 et 100 mètres. Leur petite taille offre plusieurs avantages tels que la réduction des coûts de fabrication, la pollution sonore ainsi qu’une plus grande flexibilité vis-à-vis l’installation.

Deux employés d’Enbreeze, Sudheesh Sureshkumar et Immanuel Dorn, nous ont présentés l’objectif des ces éoliennes qui est de fournir en énergie principalement des fermes, mais aussi des compagnies de grandeur moyenne et des installations publiques afin de réduire leur dépendance au réseau national d’électricité ou encore pour la recherche et à des fins éducationnelles.

Un fait intéressant sur ces éoliennes est que, considérant leur hauteur plus petite, elles peuvent être penchées à l’horizontale grâce à un système hydraulique. Leur maintenance en est grandement facilité.

Malgré les coûts élevés requis par l’installation des éoliennes, celles-ci présentent un avantage économique intéressant pour l’Allemagne, dont les coûts pour l’électricité sont d’environ 3 à 5 fois plus élevés que ceux du Québec.

Après un dîner pendant lequel nous avons discuté avec Johanne sur son expérience Allemande, un stagiaire de chez Elpro, Amit Lakra, nous a présenté sa thèse concernant l’optimisation de l’impression 3D. Il nous a démontré plusieurs méthodes afin de réduire le poids, et donc le coût, d’impressions 3D, dont la topologie. C’est une méthode qui utilise des algorithmes pour optimiser la construction d’objets 3D sans porter atteinte à la résistance de la structure.