Jour 5: À bord de nos trois voitures, toute l’équipe s’est dirigée vers Karlsruhe pour une visite de la délégation d’Ingénieur sans Frontière allemand de l’Institut de Technologie de Karlsruhe (KIT). Après une heure de congestion sur l’autobahn, nous sommes arrivés à l’école. Nous y avons rencontré deux étudiants en génie, Andi et Tillman et Philip un diplômé. Les trois font partie d’un regroupement de 300 membres actifs qui travaille sur des projets de coopération internationale à travers le monde. Ingénieur sans Frontière allemand (EWB) a été fondée en 2004 après le tsunami dans la région du Sri Lanka. Au total, ils ont réalisé 16 projets dont 10 toujours actifs. Les domaines que touchent leurs projets et leurs expertises sont l’énergie, l’accès l’eau, les infrastructures et le développement économique.

Ce regroupement récolte environ 350 000 euros par année pour les 10 différents projets. La plupart des coûts de logistique des membres sont assurés par les membres eux-mêmes. Ainsi, étant donnée la structure de leur projet, ce n’est pas tous les membres qui partent en mission, et pour la plupart, ils ne seront pas sur le site pour la durée totale de la construction, afin qu’ils puissent combiner leur projet et leurs études à KIT. On peut comparer leur projet au PRÉCI à l’ÉTS qui réalisent un projet de coopération internationale par année. Cependant, les membres du PRÉCI ne sont sollicités que pour une année alors qu’à EWB allemand, leur projet s’échelonne sur plusieurs années afin de transmettre leurs connaissances.

Ensuite, ils nous ont présenté leurs projets respectifs. Le premier, en Ouganda dont s’occupe Philip a pour but la construction de latrine Ecosan. Ainsi, les utilisateurs de ces latrines peuvent récupérer les déchets fécaux pour en faire de l’engrais.

Le projet de Tillman en Gambie, le plus petit pays d’Afrique où l’indice de facteur humain est l’un de plus bas (174/180) vise à remplacer les puits d’eau qui sont actuellement fait à la main par des puits automatiques. Ces puits, qui sont actionnés par l’énergie solaire desserviront les jardins communautaires.

Par la suite, Frédéric notre chef de mission a présenté le projet des Missions Technologiques. De plus, nous sommes fiers d’annoncer que l’ÉTS vient récemment de créer un nouveau partenariat avec KIT. Ce qui permettra à des étudiants d’aller étudier plus facilement à cette école reconnue d’Allemagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour à Stuttgart, l’équipe s’est dirigée vers le centre-ville pour une visite d’un centre d’agriculture urbaine. Nous avons rencontré Virginie, qui fait une maîtrise à l’école Libre de Stuttgart. La particularité de cette école est qu’elle est la première école au monde qui utilise le modèle Waldorf. Un mode d’enseignement plutôt libre qui encourage la créativité. Ainsi, nous avons pu voir les champs de légumes que les enfants qui étudient à cette école cultivent. Ce fut intéressant puisque les membres de la mission ont suivi un type d’enseignant traditionnel et pédagogique.