Une chose qui est vraiment difficile en Chine, c’est la communication ou plutôt les échanges entre êtres humains. En tant qu’habitant de l’Amérique du Nord, on ne réalise pas comment il est facile de se faire comprendre dans notre pays : la plupart des gens  parlent anglais! En Chine, c’est vraiment différent:  ils sont plus 2 milliards et ils n’ont pas besoin d’apprendre l’anglais, ils fonctionnent très bien en mandarin. Ce qui est frappant c’est qu’à Shanghai la plupart des indications sont traduites en anglais, ce qui est vraiment plaisant pour les Occidentaux. Toutefois,  malgré cette omniprésence de l’anglais dans la ville, les Chinois qui parlent anglais sont rares, très rares. Même dans les chaines populaires comme « McDonald » ou encore « Pizza Hut », on ne comprend pas beaucoup ou pas du tout l’anglais.

Une autre chose qui est difficile à faire en Chine c’est de prendre le taxi. Demandez à un de nos professeurs accompagnateurs de vous raconter ses aventures avec les taxis et les faux taxis. Ici comme ailleurs,  on arrête les taxis en leur faisant signe de la main. Par contre, ils ne s’arrêtent pas toujours, très souvent les chauffeurs refusent de vous embarquer! Pourquoi me direz-vous! Parfois, ils ne peuvent pas lire l’adresse (par ce qu’ils ne savent pas lire), d’autres fois parce que vous n’allez pas assez loin ou encore parce qu’ils ne veulent pas aller dans cette direction. C’est une situation qui est très rare à Montréal. Un autre facteur de difficulté entre en compte, leur application de paiement. Ici, tout se fait sur WeChat, on commande un taxi et on le paye avec cette application mobile. Le problème pour les étrangers c’est qu’il faut avoir un compte bancaire en Chine pour pouvoir payer avec son cellulaire. Je vous entends dire : mais, utilise ta carte de crédit! Eh bien, surprise les cartes de crédit autre que chinoises ne sont pas acceptées! (ou rarement).  Difficile à croire pour une ville ultra technologique comme Shanghai, mais malheureusement vrai! Vous devez toujours payer avec de l’argent comptant. Ce qui n’est vraiment pas habituel pour moi (l’auteur de l’article), habituellement je traine juste mes cartes de crédit.

Comment fait-on alors pour se débrouiller?

Il faut user de stratégie, par exemple pour commander quelque chose on le pointe du doigt en faisant des gestes, ou encore pour connaître le prix, on tend notre cellulaire avec la calculatrice. D’ailleurs la calculatrice est le meilleur outil de négociation lors d’achats de biens dans les petits marchés ou certains magasins. Le mieux, quand on ne connait pas la langue c’est d’avoir un interprète ou quelqu’un qui connait bien la ville ou la région qu’on visite. Ce qui est l’idéal c’est de connaître un minimum de mandarin pour demander et comprendre les directions, prix, chiffres ou encore lieux.

Voilà!

Si vous avez des commentaires ou questions n’hésitez pas!

Écrit par : Olivier Nadeau