Après deux semaines de visites industrielles, nous terminons la mission par une visite à l’université technique de Berlin. En arrivant, nous avons été accueilli par un responsable du Bureau international, Peter Marock. Nous avons commencé par une courte visite du campus. De l’extérieur, le bâtiment a l’air très moderne.

Une fois entrée à l’intérieur, nous étions agréablement surprise par la beauté de l’architecture classique. En fait, le bâtiment date de 1879 et a été rouvert après la deuxième guerre, soit en 1946.

Par la suite, nous sommes passés à une salle qui ressemble à une amphithéâtre qui est utilisé principalement pour les cours magistraux. Cette salle a une capacité de plus que 1000 étudiants. Ce qui est très différent des petites classes nord-américaine. Après la visite du campus, nous nous sommes déplacés pour rencontrer madame Anke Heymann.

Un professeur du département d’aéronautique est venu nous rejoindre. Ce dernier nous a fait une petite présentation sur TUB. En effet, TUB est l’une des plus anciennes et plus grandes universités en l’Allemagne. Elle a presque 35 000 étudiants, 8 362 employés ainsi que 355 professeurs. Dans cette université, il existe 7 départements : sciences sociales, mathématiques et sciences naturelles, sciences des processus, génie électrique, génie informatique, génie mécanique et systèmes de transport, génie environnemental ainsi qu’économie et management.

Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le laboratoire d’aéronautique où les étudiants fabriquent leur propre avion dont les dimensions sont de 20 à 60 mètres. Ils sont amenés à réaliser des tests dynamiques et statistiques pour avoir une idée sur la durée de vie de l’avion. Dans le même laboratoire, une section porte sur l’aérodynamique. Nous y avons vue des petites souffleries que les étudiants utilisent pour faire la conception d’aubes de moteur d’avion. Il peuvent ainsi y insérer des petites parties d’aubes et prendre des mesures sur la vitesse de l’air autour de celle-ci.

Ayant toujours comme thème l’aéronautique, l’équipe s’est dirigé vers le laboratoire de simulation de vol. Chaque membre a pu, en quelque sorte, atterrir son propre avion à l’aéroport de Toulouse. Bien que très amusant, ces simulateurs permettent aux étudiants de faire l’intégration de nouveaux systèmes de vol dans les aéronefs de manière sécuritaire.

Enfin, la visite de TUB s’est terminé par une présentation sur le laboratoire qui créer ses propres micro-satellites. Ce fut intéressant puisque en début de mission, nous avions eu aussi une présentation sur des micro-satellites, mais à l’université technique de Munich. Nous avons constaté qu’à TUB, le programme existe depuis plus longtemps et il on énormément de budget (500 000 euros).

L’université semble très intéressante, de même que la ville de Berlin. C’est pourquoi l’ÉTS travaille actuellement à créer un partenariat afin que plus d’étudiants puissent vivre l’expérience de Berlin par l’entremise d’une session d’études à l’étranger.